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 (ashpril) + kiss my gentle burning bruise

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April E. Richards

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MessageSujet: (ashpril) + kiss my gentle burning bruise   (ashpril) +  kiss my gentle burning bruise EmptyJeu 11 Sep - 16:42

Ils m’ont tous regardé errer dans ces rues sans intérêt. Sans jamais oser bouger. Sans jamais m'aider. J’avais froid. J’étais gelée. Et je ne blâmais personne. Juste lui. Il était la cause de mon errance. Il était le problème irrésolu de ma vie. Il était le pourquoi du comment. Il était la raison de mes pleurs tardifs. Il était la raison de ces larmes qui coulaient le long de mon visage à trois heures du matin. Il était mes cauchemars, il était mes rêves idylliques où notre famille était encore unie. Il était celui qui m’avait enfoncé la tête sous l’eau. Tout était de sa faute. Sa putain de faute.   Et la nuit, je le sentais encore s’approcher de moi. Et la nuit, j’entendais encore sa voix grave me murmurer des mots que je ne comprenais pas, que j’avais toujours refusé de comprendre. Et la nuit, j’entendais encore son souffle au-dessus de moi. Et j’étais probablement aussi folle que lui. Perdue dans cette immensité que je ne comprenais pas. Perdue dans ce monde qui s’obstinait à me rejeter. Combien de fois avais-je crié. Combien de fois avais-je prié pour de l’aide que je n’avais jamais reçu. J’étais perdue, j’étais perdue et je ne trouvais aucun moyen de m’en sortir.
J’avais cette colère au plus profond de mon être. Cette colère qui refusait de sortir. Cette colère que je préférais ignorer plutôt que de lui céder. Et pourtant, Dieu sait que j’en avais rêvé. Je voulais me venger. Je voulais crier. Je voulais pleurer. Mais cette nuit, en cette froide soirée de fin d’été, mes larmes restaient au coin de mes yeux. Cette voix dans ma tête qui ne cessait de me crier ces choses si horribles que je ne comprenais pas. Doucement, je rajustais mon t-shirt avant de finalement entrer dans le Balto Ice Bar. Depuis ma sortie de prison, j’étais devenue une habituée. Une personne que l’on peut souvent croiser assise au bar, qu’il soit tôt le matin ou tard dans la nuit. Je m’installais à une table, attendant que l’un des serveurs vienne prendre ma commande. Je posais mon téléphone sur la table, observant l’écran de ce dernier, espérant qu’il s’illumine pour m’afficher un message. Un doux message de ma dulcinée. Ashley. Je me mordillais la lèvre inférieure, pensant à tout ce que nous aurions pu faire si nous étions restées ensembles. Car, nous avions été dans un couple. J’en étais persuadée. Elle était ma raison de vivre.
« Bonsoir. » Je sursautais, relevant la tête. Une jolie serveuse. « Vous désirez ? » Mes yeux parcoururent son corps de haut en bas, admirant sa jupe, aussi courte soit-elle.
J’hésitais un instant, perdue dans mes pensées avant de finalement esquisser un sourire, me redressant légèrement dans ma chaise. Un léger sourire enjôleur s’esquissa le long de mes fines lèvres.
« Un whisky, s’il vous plaît. » Murmurais-je d’une voix assurée. Elle acquiesça, répondant légèrement à mon sourire.
Finalement, j’étais peut-être plus désirable que ce que j’osais le penser. Il était évident que je l’étais. Mais je n’étais pas encore assez bien pour mériter les faveurs d’Ashley. Je n’avais jamais été assez bien. Elle m’avait manipulé. Elle s’était servie de moi. Et j’allais me venger. J’allais lui monter qu’il ne fallait pas se moquer impunément d’April Richards. J’étais une âme abandonnée, errant pour des réponses à des questions que je m’étais posée il y a bien des années déjà. Lorsque la serveuse revint, je la remerciais, beaucoup plus sombre qu’auparavant. Elle attendit un instant avant de partir, la déception pouvait se lire sur son visage d’ange. Mais je m’en souciais peu. Je portais le verre à mes lèvres, buvant une gorgée puis deux, puis trois. Des rires se firent entendre. Je relevais la tête, observant la porte du bar que l’on venait de pousser. Et lorsque je reconnus ma dulcinée, mon cœur cessa tout bonnement de battre. Ashley. Ma si jolie. Ma si douce Ashley. Je posais mon verre sur la table, prête à me lever. Mais lorsque j’aperçus cette brune la saisir par la taille, mon cœur cessa de battre. Qui était-elle. Que foutait-elle ici. Et pourquoi la touchait-elle de cette façon ? J’inspirais profondément, me rasseyant finalement sur ma chaise inconfortable. Je me saisissais de mon portable, lui envoyant un SMS.
« Ma jolie, il est dangereux de provoquer le diable. » Murmurais-je, tapant ces quelques mots sur mon portable avant de lui envoyer.
Oui. Il était dangereux de me provoquer. Il était dangereux d’agir comme si je n’avais jamais existé. Elle était à moi. Elle était à moi. Elle était à moi, qu’elle le veuille ou non. Peu m’importait. Elle allait souffrir. Elle avait comprendre pourquoi il était mauvais de se moquer de la jolie blonde aux cheveux longs et aux talons aiguilles. Je croisais mes jambes, me saisissant de mon verre de whisky. Lorsque la brune embrassa le coin de ses lèvres avant de se diriger vers la sortie du bar, j’esquissais un sourire satisfait. L’agneau était enfin au loup.

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Ashley Addams

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MessageSujet: Re: (ashpril) + kiss my gentle burning bruise   (ashpril) +  kiss my gentle burning bruise EmptyVen 12 Sep - 4:16

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La soirée n’avait pas été plus différente que les autres. Je travaillais ici tous les soirs ou presque, mes mères voulaient que je gagne en indépendances et j’étais totalement d’accord. Qui plus est cela me permettait de pouvoir me payer ce que je souhaitais sans avoir à leur demander, chose que je détestais avoir à faire. Ce soir, j’avais chanté, puis enchainé comme toujours sur mon service de serveuse, me changeant dans l’arrière boutique pour mettre l’uniforme ridicule et un peu trop court du bar. Attirez la clientèle, c’est comme ça que ça marchait. C’était écœurant, mais ça remplissait mon porte monnaie, alors je ne disais. Et entre nous, cela m’arrangeait de passer mes soirées ici, puisque Gwen’ les passaient également à liquider son argent pour boire et se mettre dans des états pas possible. Je ne savais plus quoi faire vis-à-vis d’elle. Nous étions ensemble, enfin, je crois. J’ai l’impression de pouvoir dire officiellement que nous sommes un couple, mais elle continue de fuir réellement la question, même si elle s’affiche un peu plus souvent avec moi. C’est toujours un pas de plus, et je ne vais pas m’en plaindre.

Mais ce soir, mon service avait été différent, perturbé par quelques messages d’abord amusant. J’avais tout de suite pensé qu’Hayley tentait de me piéger une fois de plus, mais elle regorgeait de beaucoup plus d’imagination et se serait clairement dénoncé, elle aimait trop me faire comprendre que c’était elle et bien elle seule qui me tourmentait. Non, il s’agissait de quelqu’un d’autre, et un sentiment d’oppression, de malaise s’était installé en moi. La peur m’agitait légèrement, juste assez pour me déconcentrer. J’avais envoyé un sms à ma « petite-amie » pour la prévenir de la situation, et lui demander de passer me voir, je savais que sa présence me relaxerait, mais peut-être ce soir était-elle dans une intervention de sa ridicule brigade anti fantôme, puisqu’elle n’était pas ici.

Quoi qu’il en soit, décidée à ne pas me laisser intimider, j’ai tenté d’appeler mon harceleur. Je n’ai eu que pour répondre une respiration lente, qui m’a glacé le sang. Je ne sais pas si à mon retour chez moi je dois en parler à mes mères ou non, cette personne qui que ce soit, me voit, puisqu’elle m’a décrite. Mon cœur se serre, j’inspire profondément, raccrochant, puisque je n’obtenais pas de réponse, fourrant mon téléphone dans la poche de ma jupe. Je dois travailler, quoi qu’il arrive.

Ce soir le bar était plein à craquer, et je me faisais interpeller pour des commandes de tous les côtés, débordée et stressée, je me suis vite sortie de la tête cette petite mésaventure, je n’ai rien reçu depuis l’appel. Puis mon téléphone sonne, la brune m’indique qu’elle est à l’entrée. Je souris, le cœur plus léger, je fais signe à mon boss que je prends ma pause et je me précipite vers l’entrée alors que Gwen’ m’attrape par la taille. Mon cœur s’accélère, je me sens mieux. On échange quelques mots, elle me rassure, sans plus, mais le simple fait de la voir me soulage. Elle me dit qu’elle doit repartir au même moment où je sens ma poche vibrer. Qui que se soit, il ou elle attendra. Elle embrasse le coin de mes lèvres et commence à s’éloigner, je la rattrape au niveau de la porte pour la retourner et l’embrasser tendrement. J’entends des hommes nous siffler mais je n’y porte pas attention, ce baiser me transporte, je m’écarte finalement, souriant timidement, la laissant s’en aller à ses occupations. Voilà, je suis sur mon nuage, plus rien ne compte. Je soupire niaisement, j’entends une de mes collègues de moquer gentiment de moi et je lui donne un coup de coude amusé dans les côtes avant de me remettre au travail. J’en profite pour sortir mon téléphone, lire le sms que j’ai reçu quand la Morgan était là. « Ma jolie, il est dangereux de provoquer le diable. » J’hausse un sourcil. What the fuck ? Toujours ce numéro. Cette fois, je suis lassée, fatiguée, et énervée. Je réponds, tapotant violemment sur mon clavier.

« Le diable n’existe pas, sinon il t’enverrait te faire foutre, mais là, c’est moi qui le fait. Si t’as un peu de courage, ose te pointer. Ouh, j’ai peur. Allez bonne soirée.»

Je renfonce mon téléphone dans ma poche alors qu’un gars m’attrape par la taille et me fait s’assoir sur ses genoux.

« La petite Addams est comme ses mamans, c’était ta chérie ? »

Lui et sa petite bande explosent de rire. Je lève les yeux au ciel, je déteste ce trou à rat, son haleine pu l’alcool, je me dégage, mais il me retient par le poignet. Je pense aussitôt du coup que les textos, c’était lui.

« Ecoute mon gars, je te conseille de me foutre la paix si tu veux pas que je prévienne la police, tu sais, ma super maman lesbienne hésitera pas à te foutre derrière les barreaux alors lâche moi maintenant. »

Il me regarde étonné, avant de me lâcher et je me relève. Finalement il me tape les fesses en me gueulant.

« Allez fait pas la gueule rouquine, va me chercher un whisky. »

Je sens ma rage monter, ne te retourne pas. Avance, garde la tête haute. J’ai envie de pleurer.


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MessageSujet: Re: (ashpril) + kiss my gentle burning bruise   (ashpril) +  kiss my gentle burning bruise EmptyLun 22 Sep - 2:00

Je l’aimais. Je ne pouvais m’en empêcher. Et peut-être ne ressentait-elle pas la même chose à mon égard. C’était fort probable. Et pourtant, je ne pouvais m’empêcher de penser à elle. Je ne pouvais m’empêcher de plonger mon regard dans le sien, même si ce n’était pas dans mes yeux qu’elle se perdait. Je ne pouvais m’empêcher de lui sourire même si ce n’était pas pour moi que ses lèvres s’étiraient avec joie. Et quand je l’observais, mon regard battait la chamade. Et quand je l’observais, je me sentais rassurée. Et parfois, ses yeux se posaient sur moi et mon cœur arrêtait tout bonnement de battre. Je l’aimais. Je l’aimais et cet amour était en train de me consumer doucement mais sûrement. J’avais besoin d’elle. Elle était cette lumière au bout de couloir si sombre qu’était devenue ma vie. Elle illuminait mes moments sombres. Et ils étaient nombreux. Je la voulais pour moi. Rien que pour moi. Je la voulais dans mes bras, jusqu’à mon dernier souffle. Je voulais qu’elle soit ma dernière vision, la plus belle de toutes les visions. C’était un amour incompris. Un amour étrange. Un amour qui n’avait aucun sens particulier. Elle était tout ce que je possédais. Et pourtant, elle ne m’appartenait pas vraiment.
Elle était belle. Elle était intelligente. Elle était drôle. Elle avait ce sourire qui me transportait ailleurs. Elle avait ce rire qui me faisait mourir de joie. Et pourtant, je ne l’aimais pas pour ces raisons. Je l’aimais sans comprendre le pourquoi du comment. Ashley. Ce prénom me faisait trembler de désir. Il me faisait trembler d’amour. Je ne savais pas pourquoi mais je m’étais jurée d’en trouver un jour les raisons. La vérité était que, j’étais capable de mourir pour elle. L’on pouvait juger cela excessif mais ça ne l’était pas. J’avais ce besoin incompris de poser mes lèvres sur les siennes. De la serrer contre moi, dans une dernière étreinte. De l’aimer à en perdre la raison – peut-être était-ce déjà le cas. De l’aimer jusqu’à ce qu’elle soit à moi, et même après. Nous étions parfaites ensemble. J’étais incomplète sans elle. Nous avions ce petit quelque chose qui faisait de nous un couple parfait. Le couple que la planète entière jalousait. Aveuglée par cette passion dévorante, j’étais incapable de me rendre compte de ce que j’étais en train de faire, des choses que j’étais en train de m’imaginer. A mes yeux, il n’y avait plus qu’elle. Le reste n’importait pas, le reste n’importait plus.
Lorsque mon téléphone vibra, je posais les yeux sur ce dernier, lisant son sms avec attention. Elle ne comprenait pas. Elle n’avait jamais compris. Je ne faisais pas cela pour lui faire peur. Ces mots étaient ma façon de lui promettre de l’aimer jusqu’à la fin de mes jours. J’esquissais un léger sourire mais ce dernier s’estompa rapidement lorsqu’un homme l’attrapa par la taille, la faisant s’assoir sur ses genoux. Je fronçais les sourcils et mon cœur arrêta de battre. Je serais mon verre entre mes doigts, prête à me lever. Mais lorsqu’elle le repoussa, je soupirais. Mais elle avait besoin de moi, je le sentais. Elle avait terriblement besoin de moi. Elle était cet agneau que je me devais de protéger du loup. Mais j’étais incapable de me rendre compte que j’étais devenue ce prédateur tant redouté. Il lui frappe les fesses, lui donnant un ordre, comme si elle n’était qu’une vulgaire chienne, qu’un vulgaire objet. Mon sang ne fait qu’un tour et je me lève, m’approchant de la table où les hommes se trouvent
« Toi aussi tu veux participer, ma jolie ? »
Mes lèvres s’étirèrent un sourire forcé et finalement, mes doigts glissèrent autour d’une bouteille de bière à moitié vide. Je la portais à mes lèvres avant de finalement l’abattre sur la tête de l’homme.
« Hé, connard. Les femmes ne sont pas des objets. » Claquais-je froidement alors que tout le monde me regardait et que l’un de ses amis se levait. J’étais prête à le frapper. « Avise toi de lui parler comme ça encore une fois et je te jure que tu te relèveras pas. »
Il se leva brusquement, me saisissant par le poignet, me menaçant de son poing. Ce qu’il ne savait pas, c’est que j’avais l’habitude d’être frappée et malmenée. Cela avait été mon quotidien pendant tellement d’années. Un sourire presque effrayant s’esquissa le long de mes lèvres tandis que j’approchais mon visage du sien. Et finalement, mon genou rencontra son entrejambe sans aucune douceur. Il tomba à terre, se tenant ses parties intimes. Ses amis commencèrent à me pousser, m’insultant. La vérité était que je me fichais bien de me faire frapper, de mourir. J’étais prête à tout pour la savoir saine et sauve. Prête à donner ma vie. Prête à donner mon dernier souffle.
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MessageSujet: Re: (ashpril) + kiss my gentle burning bruise   (ashpril) +  kiss my gentle burning bruise EmptyMar 30 Sep - 23:37

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Je détestais ce job. Pourquoi je restais ? Uniquement pour me faire un peu d’argent et de réputation, pour pouvoir avoir un lieu ou chanter. Ouais, surtout ça. On ne peut pas dire que les endroits où il y ait une scène regorge à Nome, et puis, le bar du frère à Gwen’ est le plus fréquenté donc celui qui m’apportera le plus de notoriété. Je sais, c’est calculateur, dans un sens, mais je ne compte pas croupir toute ma vie dans la ville du paranormal qui attire les amateurs d’OVNIs et je ne sais quoi. Je compte bien sortir de là, devenir célèbre et emmener mes mères avec moi. Peut être même que ma petit amie me suivra, je l’espère, de tout cœur, c’est ce que j’ai toujours voulu pour nous deux, et maintenant qu’elle est officiellement à moi, j’ai le droit de le dire et de penser ces choses là.

Elle m’a fait oublié ces étranges textos que j’ai reçu, j’ai le cœur un peu plus léger. J’ai même eu, un court instant, ce sourire amoureux, niais, qui ne quittait plus mes joues, je servais les clients toute chose, souriante, riant pour un oui ou un non, enfin, jusqu’à tomber sur ces abrutis et soudainement tout devint clair, ils étaient les auteurs de ces sms. Seulement j’étais loin de la vérité, et alors que le ton commençait à monter quand il me frappe les fesses, je serre les poings. C’est le geste de trop, mais c’est aussi là qu’une blonde sulfureuse arrive à notre hauteur. « Toi aussi tu veux participer, ma jolie ? » Ma gorge se serre, c’est qui déjà cette fille, et ensuite, ils se prennent pour qui ? Je fronce les sourcils, examinant l’inconnue à la tenue pour le moins déshabillée avec un regard désapprobateur. Sans doute le genre de meuf défoncée qu’ils doivent se taper. Je m’apprête à m’éloigner, laissant tomber, quand elle claque la bouteille sur la tête de l’homme. Je fais un bond en arrière, portant mes mains sur ma bouche, sous le choc, c’était clairement la dernière chose que je m’attendais à voir. « Hé, connard. Les femmes ne sont pas des objets. » Le bar est soudainement devenu silencieux, tout le monde regarde notre petite scène. Un de ses amis se lève et je sens la bagarre et les ennuis arriver. « Avise toi de lui parler comme ça encore une fois et je te jure que tu te relèveras pas. » Je déglutis, fronçant les sourcils, la regardant avec incompréhension. Je ne la connais pas, pourquoi elle me défend ? Toute ma vie l’on a fait que m’enfoncer, me jeter la pierre, et là une sombre inconnue prend ma défense ?   Néanmoins je n’ai pas le temps d’y réfléchir plus longtemps parce qu’il l’attrape par le poignet menaçant de la frapper. Je m’apprête à intervenir mais il semble qu’elle ait plus d’un tour dans son sac, et qu’elle sache parfaitement se débrouiller seule, vu que son genou vient d’exploser les bijoux de famille de ce connard. Les autres de la table se lève, la poussant, menaçants. C’est là que tout bascule, j’ai à peine le temps de la saisir par le bras que d’autres hommes vinrent les retenir et que nous, on est foutus à la porte comme des malpropres pour avoir « semer le trouble ».

On se retrouve dans la rue et je lance un doigt d’honneur, furieuse, en direction du bar, frappant dans un poteau, ce que je regrette très vite. Je soupire, me laissant finalement glisser contre le mur du parking. Mon regard se pose sur la blonde, elle est entourée d’une étrange aura, mystérieuse, je dirais.

« J’imagine que je te dois un merci, malgré tout. C’était gentil. »

Je ne suis pas habituée à ce que l’on me vienne en aide. Je la fixe, sans vraiment comprendre.

« Je t’aurai bien offert un verre pour te remercier en bonne et due forme, mais on vient de se faire jarter du meilleur bar de la ville alors.. » Je soupire. « Tu aurais du rester dans ton coin, j’aurai pu gérer ça seule. Enfin bon. A qui ai-je l’honneur ? »
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MessageSujet: Re: (ashpril) + kiss my gentle burning bruise   (ashpril) +  kiss my gentle burning bruise EmptyMer 8 Oct - 23:30

J’avais changé. Je n’étais plus la même. Peut-être était-ce son regard qui m’avait fait sombrer. Ou peut-être était-ce l’amour que je ressentais à son égard. J’étais ridicule. Cela faisait des mois que je ne pouvais plus me passer d’elle. Et quand je l’observais et qu’elle ne me voyait pas, mon cœur battait la chamade. J’étais fatiguée de pleurer pour ses yeux trop beaux pour être vrais. Mais je ne pouvais pas. Mais je ne pouvais pas l’oublier. C’était trop tard. C’était trop tard. J’étais accro à sa voix. J’étais accro à son corps. J’étais accro à ce qu’elle était. Je ne pouvais faire de retour en arrière. Je la voulais. Je la voulais pour moi et simplement pour moi. Personne d’autre. Juste elle et moi contre le reste du monde. Et elle le savait. Elle savait l’effet qu’elle me faisait. Mais ce n’était pas suffisant. Elle en voulait plus. Elle voulait me voir souffrir pour mieux m’obtenir par la suite. J’étais déjà toute à elle. Je refusais de me défendre. Je refusais d’agir comme une personne que je n’étais pas. J’étais folle. Oh oui, j’étais folle de ses yeux, de ses paroles que je buvais avec enthousiaste. L’amour allait m’avoir. L’amour m’avait déjà eu.
Et j’étais capable de tout donner pour elle. J’étais capable de donner l’objet le plus précieux à mes yeux. J’étais capable de vendre mon corps pour la voir sourire. J’étais capable de mourir pour elle. J’étais capable de l’emporter dans la mort à mes côtés simplement pour l’avoir un peu plus longtemps dans mes bras. J’étais capable de pénétrer dans sa chambre pour l’observer dormir, pour admirer sa beauté encore et encore. Je l’aimais. Je l’aimais tellement. Et c’était en train de me tuer, à petit feu, mais je m’en fichais bien. Je lui avais tout donné. Et je voulais lui donner bien plus encore. Son sourire était ce que j’avais de plus précieux. Et poser mes lèvres sur les siennes était ce que je désirais le plus au monde. Je voulais sentir son corps le mien. Je la voulais pour moi. Moi et moi seule. Elle était mienne. Et peu m’importait ce que ces idiots pouvaient dire. Peu m’importait qu’elle ait déjà quelqu’un. Car elle était à moi depuis le début de notre éternité. J’étais incapable de sortir son visage de mes pensées. J’aimais ses qualités comme je pouvais aimer ses défauts. Elle était parfaitement imparfaitement. Elle était la fin de mon commencement.
Et je lui avais tout donné.
Sans jamais rien recevoir en retour.
Et lorsque l’on nous fout à la porte, telles de malpropres, la rage monta en moi. Et je pestais, je crachais des insultes à l’encontre du propriétaire qui avait pourtant bien fait. Mais nous n’étions pas les fautives. Il m’avait cherché. Il m’avait trouvé. Finalement, je frappais un grand coup dans le mur, jurant une fois de plus. Et puis, mes yeux se posèrent sur la jolie rousse et mon cœur s’emballa. J’esquissais un léger sourire satisfait. Nous étions seules.
« J’imagine que je te dois un merci, malgré tout. » Elle me devait bien plus que cela. « C’était gentil. »
Je fondais à l’écoute de ses paroles. Elle s’adressait à moi. A April. Mon cœur battait la chamade si fort, comme prêt à sortir de ma poitrine pour aller s’échouer contre le mur face à moi. Je frissonnais de désir. J’esquissais un léger sourire, comme pour lui dire que ce n’était rien, que c’était même normal ce que je venais de faire. Si elle savait. Si elle savait à quel point je pouvais l’aimer. Si elle avait seulement connaissance des choses folles que j’étais prête à faire pour ses beaux yeux.
« Je t’aurais bien offert un verre pour te remercier en bonne et due forme, mais on vient de se faire jarter du meilleur bar de la ville alors… » Je soupirais en même temps qu’elle. Nous étions déjà sur la même longueur d’onde. « Tu aurais dû rester dans ton coin, j’aurais pu gérer ça seule. » Je fronçais les sourcils. « Enfin bon. A qui ai-je l’honneur ? »
Un peu déçue qu’elle ne me reconnaisse pas, je m’asseyais à ses côtés, un sourire étrange au coin des lèvres. Si elle savait. Si seulement elle savait. Je restais d’abord silencieuse, réfléchissant à qui j’étais réellement et comment je devais lui dire les choses. J’avais tellement à lui raconter. Je me mordillais la lèvre inférieure, jetant un regard mystérieux à mon interlocutrice, mon maquillage rendant la chose presque trop facile. J’espérais simplement que ma tenue était assez provocante pour cacher mon surpoids.
« April. » Annonçais-je doucement, un léger sourire au coin des lèvres. « Et tu n’avais pas l’air de gérer la chose… » Murmurais-je, inquiète. « Ces connards méritaient bien pire encore. » Pendaison par les testicules, par exemple. « Tu es Ashley, c’est ça ? » Oui. Bien entendu qu’elle était Ashley. J’aimais cette sensation de tout savoir à son propos alors qu’elle ne savait rien à propos de moi. « Tu étais ma demoiselle en détresse de la soirée. »
Annonçais-je amusée.
Elle était ma demoiselle. Ma demoiselle en détresse. Elle était mienne et peu m’importait qu’elle soit d’accord ou non. Je la voulais pour moi seule. Je refusais de la partager. C’était hors-de-question. Oh oui, c’était hors-de-question. Encore moins avec cette brune au goût vestimentaire particulier. Et peu m’importait que cette dernière disparaisse soudainement, sans plus jamais donner de nouvelles. J’esquissais un léger sourire avant de détourner le regard, observant la lune et les nuages la couvrir.
« Dommage que ton amie soit partie. Elle aurait probablement pu t’aider. »
Non. Elle était incapable. Mais je voulais qu’elle me parle d’elle. Je voulais qu’elle me parle de celle qui l’aimait moins que moi. Je voulais qu’elle me parle d’elle pour que je puisse mieux la réduire en cendres par la suite. Ashley était à moi. Elle était à moi. A moi. A moi. Et si seulement elle pouvait s’en rendre compte.

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MessageSujet: Re: (ashpril) + kiss my gentle burning bruise   (ashpril) +  kiss my gentle burning bruise EmptyJeu 16 Oct - 18:31

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April ft Ashley.
Je n’arrive toujours pas à croire à ce qui s’est passé. Forcément, c’est le genre d’évènement qui n’arrive que lorsque le frère de ma petite amie n’est pas là. Quand Andrew est présent, il sait gérer ce genre de débordement et puis personne n’ose contrarier les enfants du maire, et ils ont bien raisons. Je soupire à nouveau. La seule consolation que j’ai c’est de ne pas être seule la dedans, et même si je ne connais pas cette fille au look un peu vulgaire, je lui en dois une. Peut être ne devrais-je pas juger un livre à sa couverture, je suis la mieux placée pour comprendre ça, vu les critiques et les moqueries que j’ai et je subis depuis ma naissance. Bon d’accord, je préférerai avoir Gwennäelle mais c’est mieux que rien.

Elle esquisse d’un petit sourire assez craquant à mes remerciements. C’est vrai qu’elle est jolie sous son pot de peinture. Bon j’exagère peut être mais elle a vraiment besoin de tout ce noir autour de ses yeux ? Ils ont l’air bien assez beau, enfin j’imagine que grâce à eux c’est le genre de fille à pouvoir avoir ce qu’elle veut quand elle le veut. J’aurai aimé avoir des yeux comme ça, je n’aurai peut être pas à avoir à courir après mon actuelle petite amie pendant des années. Purée, il faut que j’arrête de penser constamment à elle, ça me rend folle, elle ne devrait pas avoir une telle emprise sur moi, c’est malsain. Elle se mordille la lèvre et me lance un regard étrange. Oula, vous voyez, je parlais de ses yeux, j’ai senti mon cœur louper un battement, et je ne l’explique pas. Je détourne aussitôt le regard, génée. La rue est mal éclairée, l’atmosphère est trop lourde, je ne me sens pas particulièrement à l’aise. Je frotte mes bras, au moins je suis plus couverte qu’elle. « April. » Je tends doucement ma main vers elle, attrapant la sienne pour la serrer. Je lui offre un doux sourire.  « Et tu n’avais pas l’air de gérer la chose… » Ce dernier s’efface, je me sens gênée je sais me défendre, je suis la fille du lieutenant de police de la ville, mais c’est vrai que je n’avais pas envie de perdre mon travail. Raté, pour le coup. « Ces connards méritaient bien pire encore. » J’hausse les épaules, ce ne sont que des pauvres types un peu alcoolisés après tout. « Tu es Ashley, c’est ça ? » J’hoche la tête, fronçant les sourcils, curieuse.

« Oui… Comment tu sais ça ? »

Je la regarde, suspicieuse un moment. D’où a-t-elle entendu mon nom. Non, en fait, c’est totalement débile, il est cousu sur la veste de mon uniforme, réfléchit un peu, débile. Je lui fais signe d'oublier. « Tu étais ma demoiselle en détresse de la soirée. »  Je ris doucement.

« Ne t’y habitues pas, je suis le genre de féministe à vouloir se débrouiller seule ! »

Je souris amusée. Peut être puis-je me faire une nouvelle amie ? On ne peut pas dire que j’en ai des masses.  « Dommage que ton amie soit partie. Elle aurait probablement pu t’aider. » Je fronce les sourcils. Ma bouche s’ouvre plusieurs fois sans que je sache trop quoi dire.

« Tu parles de la brune ? C’est pas mon amie, on est en couple, en fait. »

Je me balance que ça la choque ou quoi, j’ai bien appris à ne pas avoir honte de ce que je suis, et ce n’est un secret pour personne ici que j’aime les femmes. J’esquisse un sourire, désignant d’un signe de doigt ma voiture.

« Je peux déposer mon héroïne chez elle ? »


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April E. Richards

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MessageSujet: Re: (ashpril) + kiss my gentle burning bruise   (ashpril) +  kiss my gentle burning bruise EmptyMar 28 Oct - 18:39

Et du coin de l’œil, je l’observais. Elle était tout, je n’étais rien. L’amour, ce n’était pas ma tasse de thé. Mais depuis que nos regards s’étaient croisés en prison, je n’avais plus d’yeux que pour elle. Elle me rendait fébrile. Je me sentais étrange lorsque j’étais à ses côtés. Je pouvais entendre mon cœur crier de désespoir. Je brûlais. Je brûlais pour celle qui faisait fondre ma coquille glacé. Et la voir s’éloigner de moi me tuait à petit feu. Je la voulais pour moi. Je voulais qu’elle soit à moi. Rien qu’à moi. Je voulais qu’elle m’aime. Et peut-être le faisait-elle déjà. Oui, c’était possible. Je n’étais pas la plus belle ni même la plus intelligente, mon humour était limité. Mais je l’aimais, de tout mon cœur. Je l’aimais à en crever. Je l’aimais à vouloir l’emmener jusqu’en enfer, là où se trouvait ma résidence d’été. Elle était belle à en crever et c’était probablement pour cette raison que je l’aimais plus que de raison. Elle avait bien d’autres qualités mais sa beauté m’avait toujours époustouflé. Les traits de son visage et son regard m’avaient toujours coupé le souffle. Elle avait ce petit plus que je ne pouvais identifier. Il suffisait d’un sourire de sa part pour que reprenne goût à la vie.
Tout ce que je voulais, c’était son amour. Et parfois, il m’arrivait de penser l’avoir. Mais je l’apercevais avec sa petite-amie et mon cœur se brisait d’avantage. Dans ces moments-là, la seule chose qui m’obsédait était de détruire la moindre parcelle de bonheur qui régnait dans sa misérable petite vie. Et puis je la voyais sourire et mon cœur loupait un battement, effaçant ma rancœur passagère. Elle pouvait se faire pardonner en un clin d’œil, ce n’était pas bien difficile pour elle. Il lui suffisait de me regarder, même indirectement, pour que je sois comblée. Je l’aimais plus que de raison et je ne savais plus comment gérer ma passion débordante à son égard. Elle me rendait folle, littéralement. Elle était à moi et peu m’importait qu’elle soit avec une autre, elle m’appartenait. Son corps, son âme et son cœur étaient à moi. Rien qu’à moi. Et même si je ne m’en vantais pas, je la considérais comme mienne. Et chaque jour, je tombais un peu plus amoureuse d’elle. Je la voulais. Je voulais la garder pour moi, rien que pour moi. Sa petite-amie ne la méritait pas. Ce n’était qu’une trainée. Qu’une salope sans âme. Oui, c’était comme ça que je la voyais. Lorsqu’elle regardait Ashley, je ne voyais ni amour ni passion, juste un profond attachement.
Et son sourire me parvint finalement. J’esquissais un sourire alors que mon cœur s’arrêtait de battre, profitant de cette douce mélodie, éliminant les sons ambiants pour ne garder que cette musique. Elle était parfaite. Elle était tout simplement parfaite. Je n’avais pas d’autres mots pour décrire sa perfection. Et je l’aimais, je l’aimais tellement. J’étais prête à tout et n’importe quoi pour un regard, un sourire ou même un rire.
« Ne t’y habitues pas, » J’y comptais bien. « Je suis le genre de féministe à vouloir se débrouiller seule ! »
Je n’en doutais pas un seul instant mais je savais au fond de moi qu’elle me demandait simplement de l’aider un peu plus lors de ces moments. Oui, elle avait besoin de moi plus que quiconque, j’en étais persuadée maintenant. Elle venait de me le confirmer. Je faisais alors référence à sa fameuse petite-amie, que je préférais qualifier d’amie par peur de perdre mon sang-froid. Elle fronça les sourcils et je haussais les miens, persuadée de l’avoir contrariée. Peut-être n’était-elle plus avec elle.
« Tu parles de la brune ? » J’acquiesçais en silence. « C’est pas mon amie, » Mon cœur loupa un battement. « On est en couple, en fait. »
C’était douloureux. Mais je pouvais sentir une légère pointe d’amertume dans sa voix. Peut-être n’était-elle plus amoureuse ou peut-être s’étaient-elles disputées lorsqu’elles buvaient un verre, accoudées au bar ? Je l’espérais de tout cœur. J’étais même persuadée qu’il s’agissait de ça et de rien d’autre. Elle désigna alors sa voiture et mon visage s’adoucit à l’entente de ses mots.
« Je peux déposer mon héroïne chez elle ? »
Je souriais en guise de réponse avant de la suivre jusque son véhicule, montant à la place du passager, à côté d’elle. Elle ne démarra pas tout de suite, voulant probablement parler encore un peu. « Je n’ai rien contre les lesbiennes, si ça peut te rassurer. » Assurais-je. J’en étais une, ce n’était pas bien compliqué de ne pas les détester. « Je suis en couple avec une fille, moi aussi. »
Oui, j’étais en couple avec elle. J’étais en couple avec Ashley. Elle ne le savait probablement pas encore mais nous étions le plus joli et adorable couple de Nome. J’en étais persuadée. Mes yeux plongèrent dans les siens alors que je m’installais confortablement sur le siège, croisant les jambes, dévoilant un peu plus mes cuisses. Ce soir, elle était mienne.
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Ashley Addams

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MessageSujet: Re: (ashpril) + kiss my gentle burning bruise   (ashpril) +  kiss my gentle burning bruise EmptyJeu 6 Nov - 17:55

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J’ai toujours été quelqu’un d’assez sociable, j’imagine que je tiens ça de ma mère. La psychologue, pas la flic. On ne peut pas dire que la dernière ait un caractère très simple, elle a plutôt tendance à intimider, non sans raison. Même si j’ai tendance à être repoussée, dès que c’est quelqu’un de nouveau qui ne connait pas ma réputation ou ne me juge pas sur mon orientation sexuelle ou celle de mes mères, je me fais facilement des amis, et j’étais persuadée que la jolie blonde en ferait bientôt partie, elle avait l’air plutôt sympathique, et puis elle m’avait aidé ce soir. Elle m’avait fait viré, aussi, mais au fond, elle avait sauvé le peu de fierté qu’il me restait, et je savais qu’en parlant un peu avec Andrew je récupérerais surement mon poste. J’imaginais déjà la tête de ma petite amie quand je lui raconterai ma petite aventure de la nuit, qu’elle avait loupée de peu, qui plus est. Et ce n’était pas plus mal parce que j’étais convaincue que si elle avait été là les choses auraient encore plus dégénérés.

Enfin bref, je proposais donc à April de la raccompagner. Je n’allais pas la laisser rentrer dans le froid hivernale de Nome, hors de question. Surtout avec sa tenue, on ne pouvait pas dire qu’à cette heure là les rues étaient bien fréquentées, et si elle avait réussi à gérer la situation contre un ivrogne dans un bar, je n’étais pas sûre qu’elle fasse long feu face à une bande de dealer ou je ne sais quel abruti qui profitait de sa force. Je n’avais pas envie d’entendre ma mère raconter qu’une jolie blonde avait été retrouvée violée et tabassée dans le coin d’une ruelle. Je ne le connaissais peut être pas depuis très longtemps mais elle réussissait à provoquer en moi un sentiment de sympathie et j’étais sûre que l’on pouvait bien s’entendre. Je grimpe finalement dans ma voiture alors qu’elle me rejoint, prenant place côté passager. « Je n’ai rien contre les lesbiennes, si ça peut te rassurer. » Je souris, lui adressant un regard rassuré. « Je suis en couple avec une fille, moi aussi. » J’hausse un sourcil curieux, glissant mes clés dans le contact sans démarrer pour autant.

« Ah oui ? On devrait fonder le club des lesbiennes de Nome. » lachais-je amusée.

Je ne connaissais pas grand monde ici qui le soit, en dehors de mes mères, Gwen’ et moi.

« Quel est le nom de ta dulcinée ? » demandais-je curieuse.

Tout le monde le savait, j’avais besoin de savoir tout, sur tout le monde. Mon regard se perd un instant sur ses cuisses avant que je reporte mon attention sur le volant, déglutissant. Je suis en couple bon sang. C’est que regarder, je ne fais rien de mal, pas vrai ? Le coin où je suis garée est mal éclairé, il n'y a que la lampe grésillante de ma voiture qui nous permet de nous voir un tant soit peu, et elle vient de lâcher.

« Et euh.. » Non, je ne suis pas perturbée. « Tu vis où ? Que je vois par quelle route on part ? »

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MessageSujet: Re: (ashpril) + kiss my gentle burning bruise   (ashpril) +  kiss my gentle burning bruise EmptyDim 23 Nov - 13:47

Elle avait ce sourire qui me rendait folle. Et lorsque mes yeux plongeaient dans les siens, j’en oubliais jusqu’à mon prénom. Je ne me sentais pas honteuse. Elle était piégée. Elle était piégée dans ce jeu vicieux dont j’avais instauré les règles. A ses côtés, je me sentais vivante. A ses côtés, je me sentais presque heureuse. J’avais vendu mon âme au démon. Et je n’avais jamais éprouvé le moindre remord. Elle était mon bien le plus cher. Elle était ce que j’avais toujours désiré. Et je refusais de la laisser s’en aller, une fois de plus. Si les barreaux de la prison m’avaient éloigné d’elle pendant de trop nombreux et long mois, désormais, plus rien ne pouvait m’en empêcher. Plus rien ne pouvait m’empêcher de coller mon corps au sien, de me saisir de ses lèvres sans douceur, sans tendresse, juste par envie. Plus rien. Elle était à moi. Elle était mon objet. Ma chose. Elle était ce que je désirais le plus au monde. Et quel idiot n’avait jamais osé obéir à ses désirs ? Pendant de nombreuses années, je m’étais imposée des règles qui n’avaient aucun sens. Simplement pour pouvoir vivre. Simplement pour pouvoir réussir. Et j’avais échoué. Je n’étais rien. Je n’avais jamais rien été. Le mot « famille » m’était inconnu. J’en avais oublié le sens. L’amitié, je ne l’avais fréquenté que très peu de fois dans ma vie. Beaucoup d’hommes avaient essayé de se montrer amicaux avec moi. Beaucoup de fois. Personne n’avait jamais mérité mon attention. Ou était-ce moi qui n’avait jamais mérité l’attention de qui que ce soit ?
En prison, j’étais respectée. En prison, j’étais détestée. Mais l’on me baisait les pieds. J’avais du charisme. J’imposais un certain respect. J’étais la reine de l’importation d’objets illégaux. De drogues dures. Et l’on m’avait toujours vénéré pour cette raison. Mais depuis que j’étais partie, ce respect était bien l’une des seules choses qui me manquait de cette foutue prison qui m’avait séparé bien trop longtemps de la jolie rousse. Je me mordillais doucement la lèvre. Mes yeux se posèrent sur son visage innocent. Elle était si jolie, si belle. Elle avait ce regard qui me faisait littéralement fondre. Je la voulais, pour moi et uniquement pour moi. Elle était ma propriété et elle le savait parfaitement. Elle m’aimait. Elle était dingue de moi. Et j’en avais parfaitement conscience. Lorsqu’elle m’observait, me regardait du coin de l’œil, je pouvais lire le désir naître dans ses yeux. Je soupire doucement, déglutissant lorsque j’entends sa voix raisonner dans la voiture. Elle me rend folle. Elle me rend tarée. Je suis coincée. Elle aussi. Bienvenue dans mon jeu, jolie poupée.
« Ah oui ? » Ma main glissa dans mes cheveux légèrement ondulés. « On devrait fonder le club des lesbiennes de Nome. »
Mais nous avions déjà notre club. Nous étions un couple. Nous étions le plus beau et adorable couple de Nome. Je ne lui pardonnais certes pas son infidélité. Mais je ne pouvais m’empêcher de l’aimer. Elle avait besoin d’expérimenter autre chose et je pouvais le comprendre. Mais depuis notre séjour en prison, elle avait changé ma vie. Littéralement. J’avais besoin de la sentir contre moi, de pouvoir soupirer son prénom, caresser son corps sans douceur ni tendresse mais avec une passion non dissimulée. Elle hantait mon esprit depuis si longtemps maintenant. Un léger soupir s’échappa d’entre mes lèvres alors que je croisais mes jambes une fois de plus, glissant mes doigts sur mon porte-jarretelle, agrandissant l’un des trous de ce dernier, dévoilant un peu plus ma cuisse, faisant mine de ne même pas m’en rendre compte.
« Quel est le nom de ta dulcinée ? »
Ashley. Elle était curieuse, bien trop curieuse. Je préférais éviter la question. Elle ne connaissait déjà la réponse : elle était celle que j’aimais. Elle était celle que je désirais. Elle était celle avec qui je me voyais passer le restant de mes jours. Celle dont je n’acceptais aucun rejet. Elle m’avait rendue folle de jalousie plus d’une fois. Et parfois, je ne pouvais m’empêcher de me dire qu’elle devait le payer. Oui, elle devait le payer. Si elle ne pouvait être totalement à moi, alors elle ne serait à personne d’autre. Jamais. Finalement, la lampe grésillant de sa voiture s’éteint définitivement. Mon sourire s’agrandit. Elle était brisée. Coincée. Perdue. Elle ne pouvait plus s’enfuir désormais. J’étais là pour l’en empêcher. C’était un jeu de rôle auquel nous avions pris l’habitude de jouer. Elle était mienne. Et pourtant, elle continuerait de me fuir inlassablement. Elle m’aimait, peut-être même un peu trop. Elle ne me l’avait jamais dit et pourtant, c’était si clair.
« Et euh… » Mes yeux se posèrent sur elle. « Tu vis où ? » Elle le savait parfaitement. Oh oui, elle connaissait mon appartement. Je l’avais déjà vu plusieurs fois devant, à m’attendre. « Que je vois par quelle route on part ? »
Je soupirais doucement, restant silencieuse un moment. Je sortais finalement une cigarette de mon paquet, l’allumant à l’aide de mon briquet. Je me fichais bien que cela la dérange. Je me fichais bien qu’elle me ramène chez moi. Tant que j’étais avec elle. Tant que je pouvais prétendre être avec la plus jolie fille de l’univers, cela m’importait peu. Je voulais simplement m’endormir dans ses bras. Je voulais simplement la serrer fort, jusqu’à l’en étouffer, simplement pour ne plus la voir s’enfuir. Je voulais l’entendre crier mon prénom, l’entendre me supplier. Je la voulais pour moi et pour moi seule.
« Ma cigarette ne te dérange pas ? » Demandais-je d’une voix douce. D’une voix incroyablement douce. « Je n’habite pas loin. Laisse-moi te guider. » Murmurais-je avec une candeur étrange alors que mes doigts glissaient doucement jusque ses cuisses.
Ce n’était pas de ma faute. J’essayais de comprendre le sens de mes actions. Mais je n’en trouvais aucun. Je voulais simplement qu’elle soit à moi. Je voulais qu’elle le comprenne. Je voulais qu’elle m’aime. Et le faisait. Mais elle ne me le montrait pas. Et je voulais sentir son amour. Elle était le sens à ma vie que j’avais cherché tant de fois auparavant. Elle était ma lumière dans l’obscurité de mes pensées. Et je refusais de la voir s’échapper une fois de plus. J’écrasais ma cigarette sur le tableau de bord, laissant cette dernière tomber sur le sol alors que je pressais mes lèvres contre les siennes, persuadée que ce baiser était le fruit d’un amour passionné et irrationnelle. Elle était piégée dans mon jeu. J’avais vendu mon âme au diable.
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MessageSujet: Re: (ashpril) + kiss my gentle burning bruise   (ashpril) +  kiss my gentle burning bruise EmptyLun 15 Déc - 22:58

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Je mourrais d’envie de rentrer chez moi, de retrouver mon lit et d’appeler ma petite amie avant de m’endormir en entendant sa douce voix. J’étais crevée, la journée de travail m’avait vidé, et je n’avais pu avoir qu’une étreinte d’elle en quelques jours. J’entends d’ici ma mère me dire « ça s’appelle grandir ma fille » et je soupire rien qu’à l’idée. Enfin pour l’instant, je ne suis pas en mauvaise compagnie, j’ai même l’impression d’avoir un mannequin à bord de ma voiture, c’est un peu déstabilisant. Je n’ai pas l’habitude de regarder les autres filles depuis que j’aime Gwennaëlle mais elle a quelque chose de réellement envoutant, elle n’a pas l’air d’avoir le moindre défaut et je me surprends même à perdre quelques fois mon regard sur elle avant de me rappeler à l’ordre : je suis en couple.

Elle est mystérieuse, elle évite mes questions. En fait j’ai l’impression d’avoir embarqué dans ma voiture une de ses filles envoutantes qui fait l’objet de plusieurs légendes urbaines. Toujours le même schéma, la fille ne réponds pas à vos questions et sa beauté vous paralyse presque, jusqu’à ce qu’elle ne vous tue dans un accident de voiture et disparaisse comme si rien n’avait jamais eu lieu, jusqu’à ce qu’on retrouve votre cadavre le lendemain. Je frissonne à l’idée, non, je ne crois pas à ses conneries.

Elle sort une cigarette et je suis du regard le moindre de ses gestes.« Ma cigarette ne te dérange pas ? » J’hoche négativement la tête, fumant occasionnellement je n’y voyais pas de problème. Et de toute façon, vous vous voyez dire non à un tel visage ? « Je n’habite pas loin. Laisse-moi te guider. » Je m’apprêtais à lui répondre quand je sens une douce chaleur se poser sur mes cuisses. Je fronce les sourcils, posant mon regard sur celles-ci pour voir ses doigts s’y promener tranquillement. La suite, je ne l’ai pas du tout vu venir. Je la regarde ahurie écrasée sa cigarette sur mon tableau de bord, et avant même que je ne puisse lui faire une remarque sur le sujet, je sens une pression sur mes lèvres, elle me vole un baiser que je ne lui aurai jamais accordé. Ce n’était que le début de la descente en enfer. J’essaye de la repousser mais elle me tient trop bien. Je pense à Gwen’, je sens les larmes me monter aux prunelles, je veux sortir de là.

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