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 (barker) + your words in my head, knives in my heart

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Bonnie Parker

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Métier ou études : cambriole des banques en compagnie de sa fiancée.
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MessageSujet: (barker) + your words in my head, knives in my heart    (barker) + your words in my head, knives in my heart  EmptyDim 26 Oct - 22:59



your words in my head,
knives in my heart
bonnie &
bonette

But I'm only human and I bleed when I fall down. I'm only human and I crash and I break down. ✻✻✻ Elle n’était pas là. Et le mot « solitude » prenait tout son sens en son absence. Je me sentais faible. Je me sentais idiote. Je n’étais plus que le fantôme de ce que j’étais. A ses côtés, la vie semblait plus belle, plus agréable. En sa présence, je me sentais presque invincible. Son regard me rassurait, ses gestes me faisaient frissonner. Elle avait cette façon de m’aimer qui me donnait l’impression de pouvoir tout faire, sans limites. Je pouvais faire semblant de sourire, je pouvais me forcer à rire, rien ne lui échappait jamais. Elle était patiente, elle était jalouse, elle était possessive mais la chose la plus importante  était qu’elle m’aimait. Elle m’aimait. Et je l’aimais, bien plus encore. Je lui donnais tout en échange de son âme, en échange de son cœur. Je m’étais abandonnée à elle à la seconde où elle m’avait sauvé de ce ratier sans issus. J’étais son tout. Elle était le mien. Et il n’y avait jamais rien eu de plus important qu’elle à mes yeux. J’étais humaine. Et me passer d’elle me semblait impossible. Je n’étais plus que l’ombre de moi-même lorsqu’elle disparaissait, me laissant seule. J’avais besoin d’elle, plus que quiconque dans ce monde.
Allongée dans notre lit, je me tournais vers son côté, encore vide alors qu’il était déjà une heure du matin. Je soupirais doucement. Peut-être son patron l’avait-il retenu, ou alors était-elle simplement sortie boire un verre. Ou pire encore. Depuis quelques temps, notre relation avait changé. Elle s’obstinait à travailler dans ce fichu hôtel alors qu’elle était payée une misère et que, d’après elle, son patron était un idiot fini. Nous étions riches. Les cambriolages nous avaient rapporté gros. Nous vivions dans le luxe, dans le quartier le plus riche de Nome. Et pourtant, elle partait travailler tous les matins pour une raison qui m’échappait encore. Les images défilaient dans mes pensées et la peur de la voir partir avec une autre me torturait l’esprit, me briser le cœur en mille et un morceaux. Je refusais de la voir partir. Je refusais de la voir s’en aller. Mais je me sentais impuissante face à cet échec cuisant. Elle était tout ce que je possédais. Elle était mon tout. Et je la voyais s’éloigner de moi. J’étais à elle. Mais peut-être n’était-elle pas à moi. J’observais son oreiller, les larmes aux yeux, m’imaginant déjà le pire. J’avais du mal à croire au fait que, peut-être, notre couple battait de l’aide.
J’étais probablement la seule à prendre les choses de cette façon. Peut-être avait-elle une explication qui valait la peine d’être écoutée. Peut-être voulait-elle changer de vie, travailler, oublier son passé, notre passé de cambrioleuses. Mais je ne pouvais me faire à cette idée. Je ne pouvais l’imaginer se tracasser toute la journée dans cet hôtel morbide – mais très cool – payée une misère. Elle avait déjà énormément de mal à nettoyer la douche après s’être lavée les cheveux alors je l’imaginais mal ramasser les cheveux des clients. Et encore, les cheveux… J’essuyais mes larmes, me saisissant de mon portable pour voir si elle avait répondu à mes SMS. Mais rien de tout cela. Pas même un appel manqué. Je sentis mon cœur se tordre un peu plus de douleur. Peut-être était-elle avec une connaissance, une personne qu’elle avait rencontrée à l’hôtel, un client. Ou une cliente. Je fermais les yeux, préférant ne pas l’imaginer embrasser une autre personne que moi. C’était difficile. C’était… non, je préférais ne pas l’imaginer. A cet instant précis, je la haïssais de me faire une pareille chose. Et lorsque la porte d’entrée s’ouvrit un étage plus bas, mon cœur loupa un battement et je me levais, me précipitant dans les escaliers, rejoignant le salon, faisant mine de regarder la télé.
Je ne pouvais décemment pas l’accuser de toutes ces choses. Non, je ne pouvais pas. Et pourtant, j’en mourrais d’envie. Les yeux rougis par les larmes, j’observais les images défiler mais je ne faisais pas attention à l’histoire, je n’écoutais qu’à moitié les dialogues. A cet instant précis, je la haïssais plus que tout.

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Bonette B. Barrow

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MessageSujet: Re: (barker) + your words in my head, knives in my heart    (barker) + your words in my head, knives in my heart  EmptyDim 26 Oct - 23:48

Your words in my head, knives  in my heart
Bonnie & Bonette.

Chambres après chambres, je voyais les pires horreurs défilées, et non, je ne parlais pas de la décoration morbide qui faisait la réputation de l’hotel, loin de là. Non, croyez moi, il y a pire qu’une douche ensanglantée de la recette spéciale de Pete. Pire qu’un des acteurs qui se planque dans votre placard et attend que vous dormiez pour vous faire la frayeur de votre vie. Non dans tout ce décor, il y a les clients, et croyez moi, de tout ce monde, c’est eux que je déteste. Les poils, les cheveux, c’est rien, quand parfois vous retrouvez un draps plein de substance blanche, une cuvette bouchée, débordante de pisse, dans le meilleure des cas, je vous laisse imaginer de quoi dans le pire. La journée avait été éreintante, Pete ne m’avait pas laissé partir tant que je n’avais pas fini mon étage, et finalement prise par mes taches, je n’avais pas vu le temps défilée. Mon patron était souvent sur mes basques en ce moment, je le soupçonnais de m’avoir grillé voler quelques trucs, alors je prenais sur moi, sur ma nature de voleuse, et croyez moi, ce n’est pas une mince affaire. Oh bien sûr, il aurait pu me virer en me prenant clairement la main dans la sac, au pire, je m’en serai foutu, non, ce qui m’inquiétait le plus, c’était de me faire dénoncer à la police. Tous les efforts que j’emploie depuis des années pour ne pas me faire prendre seraient réduits à néant, pour un simple petit vol de shampoing ou de porte feuille. Je n’ai pas envie de finir ma vie en prison si on m’identifie, et qu’on finit par me relier aux banques et magasins que j’ai dévalisé au Canada.

Quand je sors enfin, je soupire. Je préfère rentrer à pieds, malgré le froid brulant de la nuit. J’ai oublié mon manteau dans mon casier, mais j’ai trop peur de revenir à l’hôtel, je ne veux pas que Pete me donne de nouvelles tâches. Il est déjà une heure du matin, ma fiancée me manque bien trop.  Je me perd un peu dans le travail ces derniers temps, j’en ai conscience, mais ça me permet de penser à autre chose, de chasser la voix de mon père qui vient parfois me hanter et me rend folle. Je suis perplexe, je n’arrive pas à définir si la culpabilité me dévore, ou s’il est vraiment là, je ne sais pas si je crois aux fantômes ou non, c’est possible mais, c’est ridicule à la fois. Mes pas sont lents, le froid m’assomme et me mords, je tremble comme une feuille, allumant difficilement ma cigarette sur laquelle je tire, décidant finalement que je la garderai en bouche, fumant bizarrement, retenant simplement la clope de mes lèvres, les mains fourrées dans mon jean serré qui m’avait attiré quelques sifflements de clients quand je suis descendue en bas après mon service, plus affabulé de mon uniforme.

J’arrive enfin dans le quartier riche de la ville, marchant jusqu’à notre maison. Je glisse ma clé, et ouvre la porte difficilement, les membres gelés et endoloris par le froid. Je tremble comme pas possible alors que la chaleur de la maison dégourdi peu à peu mes muscles que je ne sens plus. Je me glisse jusque dans le salon, guidée par les bruits de la télé, découvrant ma fiancée qui la regardait. Je souris, m’approchant d’elle, m’installant à ses côtés, déposant un baiser glacial sur sa joue.

« Tu n’es pas encore couchée ? Il est tard. »
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MessageSujet: Re: (barker) + your words in my head, knives in my heart    (barker) + your words in my head, knives in my heart  EmptyLun 27 Oct - 0:22



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knives in my heart
bonnie &
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But I'm only human and I bleed when I fall down. I'm only human and I crash and I break down. ✻✻✻ Mon cœur battait la chamade. Je n’osais pas me retourner, je n’osais pas lui parler. A vrai dire, j’essayais presque d’agir comme si je n’étais pas là. J’avais peur. J’étais effrayée par la vérité. Et une partie de moi ne souhaitait qu’une chose : qu’elle me mente encore et encore, simplement pour me préserver de la douleur. D’aussi loin que je me souvienne, en trois longues années de relation, nous n’avions jamais eu de grosses disputes. Nous avions toutes les deux, deux caractères bien distincts, bien différents. Et pourtant, nous nous entendions à merveille. J’avais appris à la comprendre, j’avais appris à aimer ses défauts. Et elle en avait fait de même. C’était probablement l’une des raisons qui faisait que notre relation marchait si bien, presque à la perfection. Je l’aimais, c’était indéniable. Mais à quel point pouvais-je supporter ses cachoteries ? Comment étais-je censée la croire lorsqu’elle me disait avoir été retenue au travail jusqu’à une heure du matin ? Notre relation prenait un tournant de film dramatique que l’on peut voir à la télé en pleine après-midi. Elle était ce connard qui trompait sa femme, j’étais la connasse qui ne comprenait pas que son mari avait besoin d’air. Peut-être avait-elle besoin d’être loin de moi et c’était pourquoi elle passait le plus clair de son temps dehors. Je soupirais, retenant mes larmes, observant le film qui passait à la télévision.
Je me sentais idiote de ne pas lui faire confiance. Je me sentais idiote de remettre en cause ses sentiments, ce que nous avions vécu pendant ces trois longues années mouvementées. Lorsqu’elle m’avait demandé en mariage, mon cœur avait tout bonnement explosé. Et ce n’était pas à cause de la douleur de la balle qui s’était logée dans mon épaule. Je grimaçais à ce souvenir. C’était un jour dont je voulais, à la fois, me rappeler et oublier. Il marquait tellement de choses. Parfois, il m’arrivait encore d’avoir mal à l’épaule mais je me gardais bien de le dire à Bonette, par peur de la voir s’inquiéter de mon état de santé. Il était hors-de-question que j’aille consulter un médecin et malgré son appréhension, elle avait accepté. C’était beaucoup trop dangereux, pour elle comme pour moi. Qui dit blessure par balle, dit police et qui dit police, dit danger. Je me mordillais la lèvre inférieure quand je sentis son parfum m’arriver jusqu’aux narines. Elle sentait divinement bon, même après s’être absentée toute la journée durant.
Je me sentais niaise. Je me sentais amoureuse. Et mes doutes s’envolèrent presque instantanément lorsque je l’entendis marcher dans le salon, me rejoignant doucement. Elle ne m’avait peut-être pas totalement oublié, finalement. Lorsque ses lèvres se posèrent sur ma joue, mon cœur s’arrêta de battre. Non pas à cause de la joie mais bien à cause du chagrin qui s’était emparé de mon organe à la pression de ses lèvres contre ma joue. Ce baiser était glacial et pas seulement à cause du froid mordant qui régnait en maître dans les rues de Nome. Je sentis une larme couler le long de ma joue mais je restais silencieuse. En trois longues années, jamais elle ne m’avait embrassé sur la joue pour me dire bonjour. Et cette nouveauté me brisait un peu plus, laissant les doutes s’insinuer dans mon esprit déjà affaiblit par la jalousie et le manque. Je la voyais déjà embrasser une autre personne que moi. Je la voyais déjà toucher et caresser la peau d’une autre. Je la voyais déjà aimer une personne plus jolie, plus drôle et plus intelligente que l’idiote en manque d’amour et d’attention que j’étais. Je fermais les yeux, sentant mon cœur battre la chamade. C’était douloureux.
« Tu n’es pas encore couchée ? » J’inspirais profondément. « Il est tard. »
Je haussais les épaules, comme si elle était capable de me voir dans l’obscurité de la pièce. Assise à mes côtés, je pouvais encore sentir son parfum m’embrumer l’esprit. Je refusais de baisser ma garde, de baisser les larmes. Je voulais le fin mot de cette histoire, je n’en pouvais plus de ces faux-semblants, de ces non-dits. Doucement, je me décalais sur la gauche, pour ne pas avoir à être collée à elle. Après tout, peut-être avait-elle été en contact rapprochée avec une autre que moi. Cette pensée me donna envie de rendre le petit dîner que j’avais mangé, quelques heures auparavant. J’en avais la nausée.
« Il est tard ? Ça alors ! Le temps passe vite quand on s’ennuie. » Ironie. « Je t’attendais. » Soupirais-je, ne cachant pas mon agacement. « Tu pars travailler à neuf heures, tu reviens à une heure. Tu dois aimer ton travail. » Claquais-je froidement, sentant ma voix se briser. « Tu aurais peut-être du dormir là-bas, aussi, ça n'aurait pas changé grand chose. »
C’était ironique, bien entendu. Ma voix se brisait au fil de mes mots. Je ne parvenais pas à rester en colère plus de quelques secondes tant j’étais dévastée. Mais par quoi ? Par l’amour qui me consumait un peu plus. Je la haïssais de me faire subir une pareille souffrance. Et elle était peut-être trop idiote ou égoïste pour se rendre compte de la peine que mon cœur était en train de traverser avec difficulté. Quelle idiote.


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Bonette B. Barrow

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MessageSujet: Re: (barker) + your words in my head, knives in my heart    (barker) + your words in my head, knives in my heart  EmptyLun 27 Oct - 2:00

Your words in my head, knives  in my heart
Bonnie & Bonette.

Je suis loin d’être égoïste, pourtant, je n’ai pas remarqué le mal être de ma chère et tendre. Il faut dire que je passe peu de temps avec elle depuis la signature de mon contrat. Je suis sollicitée, c’est vrai, énormément, et ça me fait du bien, dans un sens. Travailler me permet de ne plus penser, de ne plus écouter la voix de mon père qui m’insulte, ou au contraire, me rassure, me disant qu’il me pardonne. Je crois que je deviens folle, c’est de plus en plus dur de tenir le coup, de faire mine que tout va pour le mieux. Je gagne une misère, oui, mais je ne fais pas ça pour l’argent, non, je fais ça simplement pour me fondre dans la masse, pour avoir une couverture. Je n’attire pas les soupçons sur nous ainsi, même si j’ai une magnifique maison à Lobster Street et que je suis femme de ménage, quand on m’interroge, je réponds seulement que j’ai touché à un gros héritage, mais que l’argent est éphémère, que j’ai tout dépensé pour acheter ma propriété. Bien évidement, c’est un mensonge parmi tant d’autre. Je suis comme une araignée, je tisse ma toile, et elle s’étend, encore, toujours, il n’y a qu’une personne à qui je n’ai jamais menti, c’est ma fiancée.

Cette nuit, je suis plus que fatiguée, j’ai simplement envie de retrouver ma moitié, et m’endormir dans ses bras, bercer par son parfum. Je ne remarque pas la larme qu’elle verse, je me concentre sur le film à la télévision, laissant le chauffage de la maison réchauffer mes membres tendues par le froid extérieur. Elle s’écarte un peu de moi et je fronce les sourcils, ne comprenant pas, mettant ça sur le compte de mon corps et mes vêtements gelés. Concentré sur l’écran, je ne comprends pas pourquoi elle devient agressive envers moi. « Il est tard ? Ça alors ! Le temps passe vite quand on s’ennuie. » J’hausse un sourcils, surprise, je ne sais pas ce que j’ai pu faire pour qu’elle réagisse de la sorte. « Je t’attendais. » Je la regarde, curieuse. « Tu pars travailler à neuf heures, tu reviens à une heure. Tu dois aimer ton travail. » Je serre les poings, soupirant, je sens l’énervement monter en moi, je suis trop fatiguée pour supporter sa petite crise. Elle ne se rend donc pas compte que je fais ça pour nous, et que je ne suis, pour une fois, que victime d’une autorité qui me dépasse si je tiens à garder mon revenu et notre couverture? « Tu aurais peut-être du dormir là-bas, aussi, ça n'aurait pas changé grand chose. » Je lâche un rire moqueur.

« C’est quoi ton problème ? Je travaille sans relâche pour nous, pour que TU puisses exercer ta passion, et toi, tu me remercies comme ça? »

Je me lève, d’un bond, m’éloignant d’elle.

« Bon film, je vais me doucher et me coucher. J’ai pas besoin de tes reproches alors que j’en peux plus, que je supporte cet abruti sur mon dos toute la journée, ces enfoirés de client qui se croient supérieur à moi. J’ai pas besoin que tu t’y mettes, vraiment pas. »


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MessageSujet: Re: (barker) + your words in my head, knives in my heart    (barker) + your words in my head, knives in my heart  EmptyLun 27 Oct - 2:25



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knives in my heart
bonnie &
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But I'm only human and I bleed when I fall down. I'm only human and I crash and I break down. ✻✻✻ Elle ne se rendait compte de rien. Et c’est ce qui me fait penser que peut-être, elle ne s’intéresse plus à moi. Mon cœur battait la chamade. Je pouvais le sentir cogner avec force contre ma poitrine. Je pouvais même l’entendre. Mais elle était trop sourde, trop aveugle pour se rendre compte de quoi que ce soit. La larme coule le long de ma joue et s’écrase sur mon pantalon de pyjama. Je renifle silencieusement. Je la connais. Je sais à quel point elle peut être impulsive et agressive lorsqu’elle se sent menacée. Lorsqu’une dispute est sur le point d’éclater, elle est toujours la première à renforcer la rancœur qui s’immisce entre nous, le temps de nos cris. Je ne savais pas comment réagir, je regrettais presque mes mots. Mais elle avait cette façon dédaigneuse d’agir qui me faisait tiquer presque à chaque fois. Elle n’était jamais celle qui faisait les erreurs, j’étais toujours la fautive. Elle était toujours celle qui faisait tout pour moi. Et moi, j’étais l’ingrate qui ne comprenait pas ses sacrifices. Avais-je demandé tout cela ? Non. Elle m’avait entraîné dans ce jeu danger sans réellement me demander mon avis. Il y a trois ans, je n’étais qu’une gamine de dix-huit ans naïve qui venait perdre sa mère d’un cancer et qui voulait simplement s’échapper de cette ville dans laquelle elle avait grandi, enfermée tel un oiseau dans sa cage.
Mais maintenant, les choses étaient différentes. J’avais goûté à la liberté. J’étais devenue plus forte, plus ambitieuse, plus intelligente, moins dépendante. Et pourtant, lorsqu’il s’agissait de ma fiancée, je devenais la pire des idiotes. J’avais besoin d’elle pour partager mon quotidien et non seulement quelques heures le soir. Je n’avais jamais signée pour une pareille vie. Je n’avais jamais demandé à l’attendre jusqu’à une heure du matin, me demandant bien avec qui elle pouvait être et ce que travailler autant pouvait lui apporter. Je l’aimais, c’était indéniable. Et c’était probablement dans notre amour que résidait le problème. En trois années, nous n’avions jamais été séparées. Pas une seule fois. Nous vivions comme des criminelles, changeant de maison comme de chemise. La nouveauté était devenue notre quotidien. L’ennui ne nous avait jamais frappés. Nous nous étions aimées à New York. Nous avions fait l’amour à Los Angeles. Nous nous étions disputées à Chicago. Nous nous étions réconciliées à Boston. Jamais notre amour n’avait été mis à rude épreuve. Jamais je n’avais eu peur de la perdre. Pas une seule fois. Mais il fallait bien une première fois à tout et celle-ci semblait être arrivée. J’étais peut-être ingrate mais je n’étais pas la plus idiote des deux.
Et son rire moqueur me brisa un peu plus. Je pouvais presque sentir le vent glacial et mordant de Nome me frapper de plein fouet. Mes yeux se posèrent brièvement sur son visage avant de glisser jusque l’écran de la télévision. J’assumais mes dires. Mais j’allais regretter les siens. Et peut-être allait-elle les regretter aussi. Elle était égoïste lorsqu’elle le souhaitait et elle pouvait prétendre bien des choses mais la plupart étaient fausses. J’avais appris à faire avec. J’avais appris à aimer ses défauts autant que ses qualités.
« C’est quoi ton problème ? » Et c’était typiquement la réaction à laquelle je m’attendais. Elle préférait rejeter la faute sur moi que de se demander si elle n’était pas en tort. « Je travaille sans relâche pour nous, » Je me retiens de rire moqueusement à mon tour. Non, ce n’est pas pour moi ou pour nous qu’elle le fait. Mais bien pour elle. « Pour que TU puisses exercer ta passion, et toi, tu me remercies comme ça ? »
Mon cœur se tordait dans tous les sens. Elle me parlait comme si je lui devais tout et que je n’étais rien. Comme si je ne lui avais jamais rien apporté contrairement à elle qui m’avait tout donné. Une nouvelle fois, elle me décevait, ne faisant qu’accentuer mes doutes quant à la réalité de son amour à mon égard. Et peut-être voyait-elle quelqu’un d’autre. Probablement. Je commençais doucement à croire en mes hypothèses, aussi douloureuses pouvaient-elles être. J’en avais assez. J’étais fatiguée, fatiguée d’attendre après elle, fatiguée de vivre avec un courant d’air, fatiguée de voir mon quotidien bouleversé pour un « nous » qui signifiait en réalité « je ».
Elle se leva d’un bond, s’éloignant de moi. Mon cœur loupa un battement mais je me sentais presque soulagée de ne plus l’avoir à côté de moi. La situation réveillait la douleur de mon épaule. J’étais beaucoup trop tendue. Je grimaçais silencieusement.
« Bon film, » Je soupirais, lassée. « Je vais me doucher et me coucher. » Au moins, elle me tenait au courant de son emploi du temps lorsqu’elle se trouvait à la maison. « Je n’ai pas besoin de tes reproches alors que j’en peux plus, que je supporte cet abruti sur mon dos toute la journée, ces enfoirés de clients qui se croient supérieurs à moi. » Et ils l’étaient, probablement. « J’ai pas besoin que tu t’y mettes. Vraiment pas. »
Je ne répondais rien, préférant me concentrer sur le film même si je n’en comprenais pas un centième de l’histoire. Je voulais simplement penser à autre chose, ne pas avoir à lui répondre. Je retins ma respiration, mordant ma langue. Je voulais simplement éviter de m’énerver, éviter d’évoquer mes doutes par peur de sa réaction. Plus les minutes passaient, plus je pouvais sentir son amour pour moi s’évaporer. Et depuis combien de temps en aimait-elle une autre ? Où l’avait-elle rencontrée ? J’espérais m’imaginer des choses mais une part de moi-même me criait que tout cela n’était que la vérité. Je ne réfléchissais plus.
« Je t’ai trompé. » Claquais-je froidement, sans la moindre émotion. C’était faux. Mais je voulais la faire se rendre compte de la réalité des choses. « Ou plutôt, ça pourrait arriver. C’est ça, l’inconvénient d’être un courant d’air. On ne sait pas ce que fait l’autre, ni avec qui il est. » Je sentis mon cœur se serrer. « Et l’autre ne peut pas non plus être forcé de te croire lorsque tu dis être restée au travail jusque une heure du matin. »
Je me levais, la bousculant légèrement, me dirigeant vers la sortie du salon. Une nouvelle larme coula le long de ma joue, s’écrasant sans douceur sur le parquet. Fatiguée de ses mensonges, voilà ce que j’étais.

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MessageSujet: Re: (barker) + your words in my head, knives in my heart    (barker) + your words in my head, knives in my heart  EmptyMar 28 Oct - 14:35

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Bonnie & Bonette.

J’aurai peut être du rester au travail. Ouais, ça m’aurait facilité bien des choses. Je passe pour l’égoïste qui ne pense qu’à son travail alors que je l’ai décroché uniquement pour elle, que l’on s’était mises d’accord sur la façon dont les choses devraient fonctionnés ici. Finalement elle revient pour m’enfoncer un poignard en plein cœur. Je serre les dents, en silence, retenant ma colère, n’ayant pas la moindre envie de me disputer avec elle, encore moins vu la fatigue que je supportais. La journée avait été longue, j’avais du remplacer une collègue qui s’était blessé dans l’une des farces de l’hôtel, la pauvre avait glissé sur du faux sang et était tombé contre une table de chevet, s’ouvrant la tempe, ironiquement, quand j’ai nettoyé les dégâts, je n’ai pas su faire la différence entre le vrai sang, du faux. Qui plus est, Pete ne me lâche pas depuis qu’il a remarqué que j’avais essayé de voler un client. Etonnamment tout de même, il ne m’avait pas viré ou dénoncé. Etait il tant en manque de personnel que cela ? Quoi qu’il en soit, ça m’intriguait, mais il en profitait pour m’exploiter, et moi, un peu trop envieuse de fuir mon passé, je le laissais faire.

Pourtant, cette nouvelle vie ici n’était faite que de changements. Je croyais qu’en nous installant ici, l’on pourrait prendre un nouveau départ, faire des choses ensemble, d’une autre façon, mais je ne fais que fuir, et je suis incapable de lui expliquer pourquoi, parce que je ne lui ai jamais parlé de ma vie avant elle, et que je n’en ai pas la moindre envie. Je n’en ai jamais parlé à qui que ce soit, et je n’ai pas envie que cela commence, le passé appartient au passé, et même si ce dernier ne peut s’empêcher de me hanter, me torturer, je préfère l’ignorer. Mes prunelles azurs se posent sur ma fiancée, qui en cet instant précis, me fait sortir de mes gonds. J’aurai voulu simplement rentrer, la prendre contre moi pendant que l’on regardait un peu la télé, avant que je ne tombe de fatigue et que l’on monte se coucher ensemble. Mais cette dernière ne semblait pas l’entendre de cette oreille, rien n’était jamais simple avec Bonnie Parker, à mon grand desespoir.

Je m’apprête à prendre la porte, et monter dans notre chambre, quand elle lâche la bombe. « Je t’ai trompé. » Mon cœur tombe en lambeaux alors que je me stoppe net. J’ai l’impression que le monde est sur le point de s’écrouler. Je n’ai même plus la force de me retourner, ma main sur la poignée tombe, comme inerte. Les larmes me poignardent avec la même force que ses mots et j’ai l’impression que mon estomac s’auto broie.. « Ou plutôt, ça pourrait arriver. C’est ça, l’inconvénient d’être un courant d’air. On ne sait pas ce que fait l’autre, ni avec qui il est. » Je fronce les sourcils, sentant le poids se retirer légèrement, elle avait simplement voulu m’interpeller, seulement, un peu trop meurtrie, ce n’est pas quelque chose que je compte lui pardonner ou prendre à la légère. Elle me bouscule, sortant, alors que je ne comprends pas. Qu’ai-je fait pour mériter ça ? Je lui ai tout donné, tout offert, je me sacrifie encore une fois pour elle, et c’est tout ce que je récolte, des menaces ? « Et l’autre ne peut pas non plus être forcé de te croire lorsque tu dis être restée au travail jusque une heure du matin. » Les choses s’éclaircissent un peu plus, je sèche mes larmes, m’avançant vers elle, l’attrapant par le bras et la plaquant contre le mur le plus proche.

« C’est ça alors ? Tu crois que JE te trompe ? Tu veux quoi exactement, des preuves ? »

Je lui tends mon téléphone, lui ouvrant le numéro de mon patron. Mon visage se fait amere, je lui en veux horriblement de manquer de confiance en moi, et de m’en faire payer les frais de la sorte.

« Mais je t’en prie, appelle mon boss, il te confirmera mes horaires si tu as si peu confiance en moi. Tu penses que je te trompe avec qui peut être? Huguette? » lachais-je ironiquement.

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Bonnie Parker

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MessageSujet: Re: (barker) + your words in my head, knives in my heart    (barker) + your words in my head, knives in my heart  EmptyVen 21 Nov - 13:40



your words in my head,
knives in my heart
bonnie &
bonette

But I'm only human and I bleed when I fall down. I'm only human and I crash and I break down. ✻✻✻ Je me sentais idiote. Je me sentais bête de douter. Et pourtant, c’était plus fort que moi. Je ne pouvais pas m’en empêcher. Je la voulais coupable et peu importait le pourquoi du comment. Elle mentait comme elle respirait, pour nous protéger, mais pouvait-elle me mentir à moi ? Celle qu’elle prétendait aimer ? Je n’étais plus certaine de rien. La fatigue me faisait perdre les pieds. J’étais ivre de jalousie à l’idée que d’autres doigts que les miens puissent glisser dans ses parfaits cheveux blonds. Mes insomnies à l’attendre, jusque tard dans la nuit. Mon cœur avait beau battre de rage, de fureur et de colère, il était brisé. J’étais en miettes. Je n’en connaissais pas les raisons. Je refusais de l’écouter, je refusais qu’elle me donne des raisons valables à ses absences à répétition. Notre couple était en train de sombrer. Depuis que nous étions à Nome, cette petite ville perdue dans les montagnes d’Alaska, elle agissait différemment. Et je ne le supportais plus. De quoi était-elle coupable ? C’était une criminelle. J’en étais une aussi. Nous étions l’un des couples les plus recherchés et personne n’avait encore mis la main sur nous. Trop intelligentes. Mais notre ruse ne m’avait pas évité une blessure par balle. Notre amour ne m’avait pas empêché de souffrir. Et je la haïssais d’oser encore me cacher des secrets. Et pourtant, j’agissais de la même façon. Je ne connaissais rien d’elle. Et elle ne connaissait rien de plus sur moi. Parents, amis, frère ou sœur, je ne le savais pas. Et une partie de moi préférait l’ignorer.
Et lorsqu’elle me plaqua contre le mur, mon cœur loupa un battement. A cet instant précis, je ne faisais pas que la haïr. Je la détestais et j’aurais bien aimé la voir morte. J’étais excessive. J’étais idiote. Mais je ne pouvais pas m’en empêcher. J’avais accumulé cette rancœur depuis notre arrivée. Et maintenant, j’étais incapable de me retenir. Mes yeux plongèrent dans les siens et mon cœur s’arrêta de battre. Elle était si belle, si jolie. Alors comment pouvait-elle me faire ça ? J’avais longtemps pensé être la seule capable de lui apprendre à aimer. Mais peut-être n’était-ce plus le cas. Je m’imaginais des choses. Des choses que j’aurais préféré ignorer, des choses auxquelles j’aurais souhaité ne jamais penser. Mon estomac se tordait de douleur, mon cœur crier la sienne. C’était insupportable. Je l’aimais. Je l’aimais beaucoup trop. Et cet amour était nocif, il l’avait toujours été. Mais arrêter l’aimer semblait si irréaliste. Elle était ma fiancée. Elle était mon âme sœur. Et ces dernières années à ses côtés me l’avaient prouvé. Mais j’aimais trop le risque, j’aimais beaucoup trop le danger pour accepter de m’installer dans une jolie petite maison douillette avec un chien et des gosses qui me feront me lever à trois heures du matin. Cette vie, elle n’était pas pour moi. J’avais passé beaucoup trop de temps dans cette petite ville près de Boston pour rester une fois de plus coincée dans un endroit que je ne voulais pas apprendre à connaître. Mais ça, elle refusait de le comprendre.
« C’est ça, alors ? » Que voulait-elle que je lui réponde, exactement ? C’était ça, oui. « Tu crois que JE te trompe ? Tu veux quoi exactement, des preuves ? »
Je haussais les épaules, tentant vainement de me défaire de son emprise. Elle avait de la force, beaucoup trop de force. Je détestais me laisser faire par elle. Je me sentais idiote et faible. Je soupirais bruyamment alors qu’elle me tendit son téléphone, comme pour me donner des preuves de ce qu’elle ne faisait pas.
« Mais je t’en prie, appelle mon boss, il te confirmera mes horaires si tu as si peu confiance en moi. » Je me sentais coupable, je doutais de mes dires mais j’étais trop têtue et jalouse pour me l’avouer. « Tu penses que je te trompe avec qui peut-être ? » Je fronçais les sourcils. « Huguette ? »
Son ironie suffit à achever mes doutes. Et je la repoussais avec violence, la plaquant à mon tour contre le mur. Je plongeais mon regard dans le sien, tentant de dissimuler ma culpabilité. Et j’y arrivais à la perfection. C’était un de mes dons, un de mes talents. Je détestais lui montrer que je pouvais avoir tort. Et qu’elle pouvait avoir raison. Alors je cachais mes doutes derrière un masque. Derrière un joli sourire provocateur. Mais cette fois-ci, j’avais les larmes aux yeux. Je collais doucement mon corps au sien avant de saisir son visage entre mes mains. Elle était à moi. Et je refusais que qui que ce soit d’autre ne la touche. C’était beaucoup trop douloureux. Je déglutis en sentant ses yeux se poser sur moi. Elle était belle, si belle. Et elle me rendait folle. Alors, finalement, je me saisissais de ses lèvres, l’embrassant avec une passion non dissimulée. Une passion emplie d’une colère incertaine.
« Tu es à moi. » Murmurais-je entre deux baisers. « A moi. »
Possessive et jalouse, voilà ce que j’étais. Mais j’étais bien plus que ça, dans le fond. J’étais en miettes. J’étais en miettes et je ne supporterais plus cette situation. Mais elle lui convenait à elle. Alors il suffisait que je me taise pour que les tensions s’apaisent. Comment te dire ? Je suis en miettes.
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