I'm the big Boss

La pénombre venait de tomber sur l'hôtel effrayant de Pete Hopkins. Pete n'avait pas eu une très bonne journée aujourd'hui, un client a crier au scandale et qu'il irait porter plainte s'il revit une telle nuit. Pourtant, l'homme était au courant, Pete leur faisaient signer des dérogations s'ils leur arrivent quoi que ce soit dans l'hôtel. Il n'avait pas vraiment envie de finir en prison, car un de ses clients aura glissé sur une flaque de faux sang. Pete n'avait pas réussi à retenir son calme cette fois-là et lui avait donc crié sur l'homme lui aussi. Tout son personnel avait été surpris et je pense avait peur qu'il sorte son arme pour lui tirer dessus. L'hôtel aurait fait les faits divers et il aurait peut-être été vraiment hanté après ? Pete haussa les épaules et mis de la glace sur sa main, oui, il l'avait frappé. C'était bien loin de sa déontologie, mais ce mec, il n'avait aucun respect et l'avait traité comme un moins-que-rien. Pete aime être respecté voir craindre de son personnel, ce n'était pas pour se faire ridiculiser par un touriste citadin. Le blond resta un moment assis à son bureau ne voulant pas bouger de sa chaise pivotante, enfin au bout d'un moment, il se cala au fond du siège et bougea le fauteuil de la droite vers la gauche avec ses pieds. Puis il sortit sa petite bouteille de scotch qu'il gardait dans un placard de son bureau. Il n'avait pas envie que tout le monde sache qu'il buvait parfois.

Il dévissa le bouchon et se versa un verre qu'il but, cul sec. Puis un autre et ainsi de suite. Après une bonne heure, Pete attrapa son portable, il voulait appeler sa femme de ménage pour lui dire qu'elle avait fait un travail merdique. Mais ayant la vue trouble, il laissa tomber. Son cerveau n'était plus vraiment en état de marche, c'était comme ci ses neurones avaient cesser de fonctionner correctement. Il essaya de se relever et du s'y reprendre à trois fois en poussant des grognements. Il passa une main dans ses cheveux et s'appuya contre la porte vitrée du bureau ou un petit écriteau indiqué « fermé », la porte s'ouvrit sous son poids et il faillit tomber de tout son long, mais se retient de justesse avec la poignée de la porte. Il espéra silencieusement qu'il n'avait rien cassé. Il verrait ça demain. Ce soir, il avait plus important à faire. Effrayer les clients ? Surement. Il attrapa son paquet de clopes et en sortit une cigarette qu'il glissa entre ses lèvres. Il attrapa son briquet, il l'alluma et resta figer sur la flamme qui diffusait une petite lumière douce. Il s'extasia devant ce miracle de la nature puis essaya d'allumer sa clope. Quand il y parvient, il s'étouffa à moitié. Il toussa un peu pour extirper la fumée du mauvais conduit.

Puis il remarqua une blonde, il lui fit un grand sourire et lui fit un geste de s'approcher. Oui Pete avait une envie de discuter. Après discuter de quoi...

I'm a whore, today !

J'avais entendu parlé de ce fameux hôtel qui foutait la frousse. J'avais juste envie de dire qu'il m'en fallait beaucoup plus pour m'effrayer et je pensais tout de suite que le gérant devait être encore plus monstrueux que le bâtiment en lui même. Je m'étais préparée, un débardeur jaune à pois noir à bretelles noirs qui moulait mon ventre avec une mini jupe noir. Mes bottes noir qui me remontait jusqu'à la limite de mes genoux et un sac jaune poussin. Je n'étais pas de celle qui accordait tout mais quitte à faire l'impression au directeur, autant faire les choses bien. J'avais l'intention de lui soutirer des informations sur son traquenard. J'avais peut-être mal géré le moment d'y aller parce que en y mettant les pieds pour la première fois, je n'étais pas vraiment rassurée. Il était encore plus sombre que les bâtisses voisines et les lieux n'inspiraient pas confiance. C'était tout simplement l’œuvre erroné d'un mec qui n'aimait pas le paranormal. En ce qui me concernait, pour y avoir été confronté de nombreuses fois, je pensais qu'il pouvait très vite se faire dessus si je le confrontais à mes propres démons. Cela étant dit, il n'était pas dans mes habitudes de partager mes casseroles avec des inconnus. Entrant dans l'hôtel, je jetais des regards aux alentours pour m'assurer qu'aucun traquenard ne m'attendait. Je n'aimais pas le ridicule et je tenais trop à ma tenue pour la tâcher sous prétexte que cela faisait partie de la surprise du nouvel arrivant. Prenant le temps de bien regarder l'envers du décors, je sursautais lorsque je vis quelqu'un devant une fenêtre. Je ne l'avais pas remarquée au départ mais à ce moment précis, je sentis son regard vers moi. Je reconnus le patron et un large sourire s'afficha sur mon visage lorsqu'il m'intima de son index à m'approcher. Je ne m'étais pas fait priée en posant mon sac sur une chaise et arriva devant lui : « Alors voilà le maitre du paranormal. »

I'm the big Boss

Pete qui fumait devant la fenêtre de son hôtel, regarda de bas en haut la jeune femme qui s'approchait de lui. Il lui avait dit de venir, car ce n'était pas courant une jeune femme qui se balade dans son hôtel. Surement une de ses fans. Il faisait son petit effet auprès des femmes. Elle ressemblait à un poussin jaune avec son top jaune et son sac jaune poussin. Pete eut du mal à se retenir de rire manquant de s'étouffer une nouvelle fois avec sa cigarette à moiter entamé. Il attrapa son paquet qu'il avait rangé dans sa poche et lui tendit, par pure courtoisie. Elle n'avait pas l'air impressionner, cela lui plaisait bien, elle posa son sac jaune poussin sur une chaise et lui demanda s'il était le maître du paranormal. C'était un grand mot, mais c'était bien le proprio de cet hôtel qu'il avait retapé seul et il en était très fier. Il se redressa un peu, paraissant moins bourré qu'il ne l'était. Car oui, il n'était pas vraiment fréquentable pour le moment, mais qu'importe.

« Qui le demande poupée ? »

Il décrocha un sourire ravageur, ce n'était pas vraiment dans son habitude de draguer les jeunes femmes venant dans son hôtel en pleine nuit. Mais l'alcool le désinhiber vraiment, il était charmeur et taquin. Bonette se foutra surement de lui demain matin, mais pour le moment, il avait envie de profiter de son sois disant charme. Il continua de l'a regardé avec son sourire charmeur attendant qu'elle se présente. Il l'a trouvé sacrément jolie et se dit qu'il avait de la chance d'avoir une certaine réputation cela lui valait des visites inattendu. Il jeta un regard à l'intérieur et se demanda comment il allait faire pour la retenir, lui proposer un verre ? Il en avait déjà bu assez non tout seul ? D'ailleurs rester t-il assez de whisky dans la bouteille ? Il ne savait vraiment plus combien de verre il avait bu. Il haussa les épaules et se dirigea vers sa porte qu'il ouvrit. Puis il regarda la demoiselle poussin et lui proposa:

« Un verre ? »

Il n'attendit pas sa réponse et rentra, lui il en voulait un autre de verre.

I'm a whore, today !

JJe n'étais pas venue pour faire autre chose que de visiter mais puisque ce qu'il semblait être le maitre des lieux était présent, autant aller directement à la source. Je m'étais mise à l'aise, histoire de pouvoir me défendre si jamais les choses dégénérer. Il semblait déjà bien atteint par l'alcool et son sang devait déjà bien tourner dans son cerveau. Je demandais alors si il était vraiment le directeur de cet hôtel, on n'était jamais trop curieux surtout devant un homme complètement dézingué par les nombreux verres qu'il avait vu défiler. Cela étant dit, lorsque l'on buvait assez, les conversations se faisaient plus simple, surtout si on savait comment si prendre.

« Qui le demande poupée ? »

Il tenta de me sortir un sourire ravageur mais il ne devait plus vraiment sentir les muscles de son visage parce que cela ne ressemblait pas vraiment à l'effet escompter. Je tentais de ne pas rire mais c'était vraiment difficile pour moi car j'avais vraiment l'habitude de dire ce que je pensais à la moindre occasion. Je laissais néanmoins un petit air charmé pour le contenter : « Y'a t-il quelqu'un d'autre que moi dans cette pièce ? » demandais-je en faisant doucement claquer mes mains sur mes cuisses. Ensuite, je m'approchais de lui pour lui montrer que je n'avais pas l'intention de le laisser en plan. J'étais motivée à comprendre ce que le Maitre du Paranormal était réellement capable d'avancer sur le sujet. Après tout, on avait tous besoin de voir la vérité en face, de s'y tenir et de trouver une solution à ce problème. Lorsque je m'étais retrouvée face à ce truc dans ma chambre, j'ai cru que j'allais mourir de peur, maintenant, il me fallait des explications.

« Un verre ? »

Je pris une profonde respiration en me sortant de ma rêverie lorsqu'il me proposa un verre. Ce qu'il sortit de son bar valait le coup de s'y laisser tenter alors j'acceptais en m'approchant d'avantage de lui. Je ne savais pas ce qui allait se passer ce soir mais je me sentais de plus en plus à l'aise.